Si on se fie à Pinterest, la nourriture en gelée fera un retour en force en 2016. Qu’on me serve donc de l’aspic!
Très populaire dans les années 50, c’est un plat fancy apparut en Russie au début du 19e siècle. Il s’agit originellement d’un bouillon de viande ou de poisson refroidi (donc gélifié) auquel on incorpore des ingrédients entiers. La technique de fabrication a été perfectionnée par des chefs français qui, à l’époque, apportaient une attention particulière à la confection du bouillon parfait, le perfectionnement de la gélatine et la sélection des meilleurs ingrédients.
Pendant longtemps, l’aspic a été un plat typique du temps des Fêtes malgré qu’il ait perdu en popularité depuis plusieurs années.
Peut-être parce qu’on en a abusé.

Peut-être parce que certains ont poussé la chose trop loin.

Quoi qu’il en soit, je crois que fait avec modestie et amour, l’aspic peut être délicieux. Ma mère l’a fait très souvent lors de nos soupers de Noël et c’était sans conteste mon plat favori (après le sandwich de 2 pieds et 8 étages avec 24 garnitures différentes).
Of course, il n’y a pas grand chose de végétalien là-dedans, mais je vous ai déjà dit que tout se végétalise? J’vous le répète.
- 4 tasses de crème de tomate
- 1 feuille de laurier
- 1 c. à thé de poudre d'oignon
- 1/2 c. à thé de poudre d'ail
- 1/2 c. à thé de poivre
- 1/4 c. à thé de tabasco
- 2 c. à table de poudre d'agar
- 1/2 c. à table d'olives hachées finement (facultatif)
- Fouetter tous les ingrédients dans un chaudron moyen pour bien les incorporer et porter à ébullition à feu moyen.
- Mijoter environ 5 minutes jusqu'à ce que le mélange ait épaissit.
- Verser le mélange dans un moule légèrement graissé et réfrigéré au moins 3 heures (idéalement toute la nuit) jusqu'à ce que l'aspic soit refroidi.
Et vous, aurez-vous l’audace de mettre un plat mal aimé/jugé à outrance dans vos menus de 2016?
Vous êtes pas game :P…
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